La nature et la poésie partagent un langage commun: celui de l’émerveillement. Depuis toujours, elle est une muse pour les poètes. Dans mon activité Branch’ée Nature, j’aime tisser un lien entre les mots et les éléments, inviter à une pause, à une respiration poétique en pleine nature.
Accrocher des textes aux arbres, murmurer un poème, un texte au creux de la clairière, et surtout lire à voix haute…
La lecture à voix haute c’est donner une présence aux mots, les laisser vibrer dans l’air, entrer en résonnance avec le chant des oiseaux, le souffle du vent. C’est aussi une façon d’incarner la poésie, de la rendre vivante et accessible, de créer un moment suspendu où chacun peut se laisser toucher, sans effort, juste en écoutant.
La poésie, tout comme la nature, nous offre un espace de contemplation et d’expression. Elle accompagne aussi la parentalité positive en apportant douceur et réflexion dans les relations familiales. Lire un poème à un enfant sous un arbre, c’est semer des graines de curiosité et d’émotion.
Cette présence poétique, si l’on peut l’appeler ainsi, peut s’inviter dans mes accompagnements selon les envies et les sensibilités de chacun. Par petites touches, je propose une autre manière de se relier à soi, aux autres et à la nature, en laissant la poésie trouver sa place au fil des instants partagés.
Ici, le dernier recueil d’Hélène Dorion, Mes forêts qui a été inscrit au programme du baccalauréat de français 2024.
