Des graines d’avenir
Des graines d’avenir

Des graines d’avenir

Cet été 2025, Émilie, étudiante en BTS Gestion et Protection de la Nature à Toulouse, m’a rejoint pour un stage de huit semaines.
Une expérience qui ne se compte pas seulement en jours, mais en empreintes laissées, une immersion dans le rythme de la nature et le quotidien d’un lieu vivant.

Créer, aménager, prendre soin des espaces, préparer, accueillir et animer les matinées du programme Un été en forêt que nous avions imaginé ensemble…
Mais aussi partir à la rencontre de celles et ceux qui, sur le territoire, tissent des liens entre l’humain et le vivant à travers leur métier.

Nous avons ainsi partagé de beaux moments avec :

Alicia, ma collaboratrice, Aurore du Verger Conservatoire de Puycelsi,
Frédéric et Yvan de l’ONF Forêt de Grésigne,
Quelques collègues avec l’équipe d’appui de la coopérative d’activité Ozon,
Nicolas de l’association Nature à Carmaux,
Amélie de la communauté d’agglomération Gaillac Graulhet,
Isabelle, photographe naturaliste,
Anne de la LPO Tarn,
Émilie, entrepreneuse locale, accompagnante par la médiation avec le cheval,
sans oublier les familles de l’association Passerelle à Lombers,
les collègues entrepreneuses de Puycelsi,
les participants rencontrés à la clairière – enfants, jeunes, familles –
Puis Solange, Ghislaine, Séverine, lors de la dernière matinée du 8 août, préparée spécialement pour un groupe d’adultes. Sans oublier, Leïla, Christian, venus visiter la clairière, et bien sûr Augustin, mon fils, et Jean-Marc, qui me soutiennent et m’accompagnent dans cette activité Branch’ée Nature et avec qui nous avons partagé certains repas, des aménagements à la clairière et des séances collectives.

À mon sens, ouvrir la porte à un·e jeune, c’est lui offrir bien plus qu’une expérience professionnelle : c’est lui donner du temps pour respirer, observer, comprendre comment la nature nous façonne… et comment, en retour, nous pouvons en prendre soin.
C’est transmettre une manière d’être au monde : patiente, attentive, respectueuse.
Un lien à la nature qui ne s’apprend pas dans les manuels.

Le temps qu’Émilie a passé dehors, au contact quotidien du vivant, sera, j’en suis convaincue, une base solide pour son orientation vers les métiers de la nature.
Sa présence régulière, son implication et son engagement ont contribué à faire vivre le lieu tout au long de l’été.

Le dernier jour, il y avait dans l’air quelque chose de doux et de serré à la fois : la joie du chemin parcouru et l’émotion des au revoir.

Merci Émilie d’avoir franchi le pas, osé me contacter et laissé ta trace dans la clairière.